ACCIDENT
survenu aux planeurs immatricules F-CFZG et F-CGRO
Evénement : |
abordage en vol. |
Cause identifiée : |
défaillance de la vigilance aggravée par la fatigue. |
Conséquences et dommages : |
F-CFZG : pilote blessé, aéronef détruit. |
Aéronef : |
F-CFZG : planeur Rolladen Schneider LS 4. |
Date et heure : |
samedi 19 juin 1999 à 16 h 10. |
Exploitant : |
F-CFZG : club. |
Lieu : |
Châtillon-sur-Morin (51). |
Nature du vol : |
F-CFZG : circuit. |
Personnes à bord : |
F-CFZG : pilote. |
Titres et expérience : |
F-CFZG : pilote, 56 ans, VV de 1978, 2644 heures de vol dont 44 dans les trois mois précédents. |
Conditions météorologiques : |
AD Reims Champagne à 16 h 00 situé à 70 km du site de l'accident : vent 290° / 06 kt, visibilité supérieure à 10 km, SCT à 25000 pieds, température 22 °C. |
Circonstances
Les deux planeurs accompagnés d'un troisième décollent de Coulommiers vers 11 h 30 pour un circuit de 500 kilomètres. Sur une des branches du circuit, un quatrième planeur les rejoint. Les conditions météorologiques étant moins favorables au vol à voile que prévu, les quatre pilotes décident de raccourcir le circuit.
Vers 16 heures, sur la branche retour, les pilotes tentent de monter à 1400 mètres, altitude qui leur permettra de rejoindre Coulommiers. Un des quatre pilotes, témoin de l'abordage, indique que le LS 4 est en virage à droite sous un des planeurs lui aussi en spirale à droite. Puis le LS 4 desserre sa spirale en annulant son inclinaison et se retrouve sur une trajectoire convergeant avec celle du DG 600 qui arrive par sa gauche. L'intrados de l'aile gauche du LS 4 heurte l'extrados de l'aile droite du DG 600
Le pilote du LS 4 sort alors du planeur en ouvrant sa verrière sans la larguer puis ouvre son parachute. Le pilote du DG 600 tente de s'extraire mais les suspentes du parachute s'emmêlent dans le fuselage.
Les quatre appareils étaient sur la même fréquence radio.
Le temps de vol (plus de 4 h 30), le vol à quatre planeurs et les conditions météorologiques donnant de faibles vitesses verticales sur tout le parcours ont contribué à la fatigue des pilotes. Cette fatigue a pu entraîner une baisse de vigilance.